Oublions sa composition scientifique, allant de la physique moléculaire - les atomes de carbone s'assemblant donnant toutes formes - à la géologie - les strates successives, noyau et couches - jusqu'à la biologie - les êtres vivants, végétaux et animaux, micro-organismes, peuplant la terre -.
Ici, je n'exposerai que des idées, des jugements de valeur, des pensées sur les sociétés humaines, parfois en les comparant aux animaux, en me détachant totalement de ce qui est vrai. Etant entendu que ce qui est vrai est la science, non la théologie.
A mon avis, nos sociétés humaines se composent de blanc et de noir. Une distinction fort simple s'opère entre tous. Pas la couleur de peaux, pas le sexe, pas plus que les croyances religieuses et philosophiques de chacun, ni que leurs professions, leurs aspirations et succès, leurs ambitions.
Le monde se compose de déchets et de non-déchets.
Cet avis intime, que je possède depuis plusieurs années, n'a aucun rapport avec les notions de bien et de mal. Ces deux notions sont des constructions humaines. Je suis indifférent devant la bonté ou la méchanceté de chacun.
Présentez-moi un détenteur du prix nobel de la paix et le dirigeant de la Corée du Nord, je les jugerai pareillement.
Qu'est-ce qu'un déchet ? Je mentirai en disant que je possède cette définition. Et j'aurai une tendance naturelle, n'étant pas capable de me détacher de mon corps, à penser que tous ceux qui m'agressent, m'insultent, rient de moi, sont des déchets. Peut-être un déchet est-il une personne qui naissant dans tel environnement, se contente de l'être qu'il devient, sans jamais chercher à changer, sans jamais chercher son soi profond ? Comme je l'ai dit, je ne possède pas cette définition.
Mais je suis convaincu que ma famille, née avec ses innombrables défauts et incapable du moindre changement, est un déchet dans son ensemble.
Chaque jour qui passe, je suis le seul à changer dans mon entourage, je cherche à devenir davantage moi. Je ne sais pas qui est ce moi, mais j'ai une intuition profonde qui j'en suis certain, me conduit sur la bonne voie. Je suis tellement plus heureux d'être celui que je suis maintenant plutôt que celui que j'étais il y a trois ans. Et j'ai tant hâte de me voir dans plusieurs années.
J'ai rencontré bien peu de personnes au cours de ma vie de reclus et je ne raffole pas beaucoup du contact humain, mais toutes les personnes que je connais sont des déchets. Il en va naturellement de soi pour "ma" famille et leurs amis.
Bien sûr, les enfants, ces ébauches de personnes accomplies, sont en attente d'être classés. Parfois certains, de par leurs exactions, peuvent être facilement classés. Mais il faut attendre pour la plupart de voir la personne qui sera façonnée pour la juger.
Faut-il se débarrasser des déchets ? Dans la mesure où 95% de la population mondiale, est un déchet, c'est inenvisageable. Et ce n'est pas là ce que je souhaite.
Car sans les déchets, à quoi nous comparer ? Comment les non-déchets pourraient chaque jour s'élever ? Rechercher leur soi profond ?
A mes yeux, les déchets sont tels une masse de cochons se traînant dans la fange. Et les rares humains, les véritables, mêlés parmi eux, assistent à leur misérable spectacle, ils frissonnent et ils font de leur mieux pour s'échapper.
Ici, je n'exposerai que des idées, des jugements de valeur, des pensées sur les sociétés humaines, parfois en les comparant aux animaux, en me détachant totalement de ce qui est vrai. Etant entendu que ce qui est vrai est la science, non la théologie.
A mon avis, nos sociétés humaines se composent de blanc et de noir. Une distinction fort simple s'opère entre tous. Pas la couleur de peaux, pas le sexe, pas plus que les croyances religieuses et philosophiques de chacun, ni que leurs professions, leurs aspirations et succès, leurs ambitions.
Le monde se compose de déchets et de non-déchets.
Cet avis intime, que je possède depuis plusieurs années, n'a aucun rapport avec les notions de bien et de mal. Ces deux notions sont des constructions humaines. Je suis indifférent devant la bonté ou la méchanceté de chacun.
Présentez-moi un détenteur du prix nobel de la paix et le dirigeant de la Corée du Nord, je les jugerai pareillement.
Qu'est-ce qu'un déchet ? Je mentirai en disant que je possède cette définition. Et j'aurai une tendance naturelle, n'étant pas capable de me détacher de mon corps, à penser que tous ceux qui m'agressent, m'insultent, rient de moi, sont des déchets. Peut-être un déchet est-il une personne qui naissant dans tel environnement, se contente de l'être qu'il devient, sans jamais chercher à changer, sans jamais chercher son soi profond ? Comme je l'ai dit, je ne possède pas cette définition.
Mais je suis convaincu que ma famille, née avec ses innombrables défauts et incapable du moindre changement, est un déchet dans son ensemble.
Chaque jour qui passe, je suis le seul à changer dans mon entourage, je cherche à devenir davantage moi. Je ne sais pas qui est ce moi, mais j'ai une intuition profonde qui j'en suis certain, me conduit sur la bonne voie. Je suis tellement plus heureux d'être celui que je suis maintenant plutôt que celui que j'étais il y a trois ans. Et j'ai tant hâte de me voir dans plusieurs années.
J'ai rencontré bien peu de personnes au cours de ma vie de reclus et je ne raffole pas beaucoup du contact humain, mais toutes les personnes que je connais sont des déchets. Il en va naturellement de soi pour "ma" famille et leurs amis.
Bien sûr, les enfants, ces ébauches de personnes accomplies, sont en attente d'être classés. Parfois certains, de par leurs exactions, peuvent être facilement classés. Mais il faut attendre pour la plupart de voir la personne qui sera façonnée pour la juger.
Faut-il se débarrasser des déchets ? Dans la mesure où 95% de la population mondiale, est un déchet, c'est inenvisageable. Et ce n'est pas là ce que je souhaite.
Car sans les déchets, à quoi nous comparer ? Comment les non-déchets pourraient chaque jour s'élever ? Rechercher leur soi profond ?
A mes yeux, les déchets sont tels une masse de cochons se traînant dans la fange. Et les rares humains, les véritables, mêlés parmi eux, assistent à leur misérable spectacle, ils frissonnent et ils font de leur mieux pour s'échapper.
Je ne serai jamais dépendant à quelque chose d'aussi ridicule qu'une boisson fermentée, un jeu vidéo créé par des avides pour s'enrichir, la nourriture industrielle bourrée de sucres.
Je ne jugerai jamais selon le sexe, pas plus que la couleur de peau. Je ne deviendrai jamais une coquille vide qui prêche des paroles prétendument saintes et obéit telle une machine. Jamais je ne laisserai mes émotions me contrôler.
Et tout cela, et bien d'autres choses, je le dois à ma famille.
Bien entendu, si j'avais grandi ailleurs, j'aurai tant moins souffert. La solitude ne m'empoignerait pas le coeur. Mais on obtient rien sans faire de sacrifices.
Comment savoir si une personne est un déchet ?
Dans mon cas, je l'observe. Je la jauge et je laisse mon intuition parler. Après quelques semaines, je me forge un avis. Le temps est un solide allié.
Cela signifie-t-il que je tente de classer toutes les personnes que je rencontre ? Par exemple, les passants, les caissiers, les conducteurs ?
Certainement pas. Toutes ces gens, je ne m'imbriquerai jamais avec. Je ne les connaîtrai jamais, alors quel intérêt de les juger ?
Je me contente de les laisser passer devant mes yeux puis de les laisser disparaître.
Faut-il interagir avec les déchets ? Puisque tous sont des déchets, certainement. Et j'apprends sans cesse d'eux. Je les vois tels des outils. Une fois que j'aurai obtenu d'eux ce qui me fait défaut, je les abandonnerai et les oublierai, mais je conserverai précieusement mes apprentissages.
DSam 10 Aoû 2024 - 17:23